Et puis dans un autre ordre d'idées plus "terre-à-terre", puisque, avant d'ouvrir des portes sur l'infiniment abstrait, il convient en premier de regarder autour de soi pour apprendre ce que nous sommes, il faut au moins savoir que les récentes avancées génétiques ont confirmé ceci:
L'homme ne descend pas du singe car l'homme est un singe!
Notre proche parenté avec le chimpanzé n'est plus à prouver.
Avec 2003 séquences génétiques pour l'homme et 2005 pour le chimpanzé, l'on a su réaliser la comparaison de l'ADN codant… C'est dire celle des gènes actifs des deux espèces, pour un taux de similitude de 99,9% !
Cependant, il faut bien reconnaître que si notre cousin velu a su inventer sans nous le cassage des noix et autres fruits à coque avec l'aide d'un objet contondant, tout en s'organisant lui aussi socialement: il s'en faudrait de beaucoup pour qu'il s'intéresse de plus près aux lois gravitationnelles ou même, développe un talent artistique au moins comparable à celui de l'homme de Neandertal!
Alors me direz-vous, c'est quoi, cette différence de 0,1%?
Si l'on compare les gènes au niveau des organes, la similitude est quasi-totale. Mais il en est un qui défère pourtant dans son fonctionnement: le cerveau.
C'est donc qu'il s'est produit quelque chose qui fut déterminant pour le développement de la capacité cognitive de celui qui est le nôtre…